Appelle-moi Marignan!
Préambule
Ça fait un p’tit moment qu’on me demandait un sac porté épaule un peu plus structuré que Maurice. En effet, Maurice est un polochon et par définition le polochon est un sac plutôt “fourre-tout”. On peut y ranger beaucoup de choses mais pas forcément de manière organisée.
Alors j’ai réfléchi, je me suis projetée… Quel est le type de sac que je prends quand je vais à un RDV important, ou chez le médecin avec mon dossier médical? Un sac format A4 dans lequel je peux ranger mes dossiers et avec des poches pour compartimenter mes affaires.
C’est comme ça que j’ai construit Marignan!
La bataille
Ça a été une véritable bataille pour aboutir à ce nouveau sac, alors j’ai eu envie de l’appeler Marignan. (Pour ceux qui n’auraient pas la réf’ : Marignan – 1515 – Victoire écrasante de François 1er sur les Italiens).
J’ai mis plus d’un an à “sortir ce sac” entre le premier prototype de ce sac et sa présentation officielle au public. Pendant plus d’un an que j’ai « vécu » avec, j’ai expérimenté ses atouts et ses travers pour pouvoir le retravailler afin qu’il soit agréable au quotidien.
Je l’ai traîné à tous mes RDV, je l’ai chargé de mes gros dossiers, j’y ai fourré des tonnes de trucs plus ou moins utiles… un sac de femme quoi!
Vous me direz certainement qu’un an c’est beaucoup. Mais pour être honnête, l’année 2022-2023 a été chargée en rebondissements. Cela m’a contrainte à reporter pas mal de choses. Et dans ce cas précis, c’est plutôt bien, en ce sens que j’ai pu testé le sac encore plus en détail.
D’abord, j’ai corrigé ses poches qui étaient trop profondes et avaient pour conséquences une perte quasi systématique du téléphone portable dans le fond du sac (Ça m’a valu quelques frayeurs!).
Ensuite, j’ai rajouté une attache pour les clés car il n’y a rien de pire à mon sens que de passer 2 minutes devant la porte de chez soi sans pouvoir rentrer faute de clés à disposition.
Enfin, j’ai rallongé légèrement les anses – car j’ai bien conscience que tout le monde n’est pas forcément un petit gabarit comme moi. Et puis, en hiver avec un gros pull sous le manteau, il vait mieux avoir un peu de marge…
J’ai rajouté des rivets pour renforcer les endroits les plus sollicités du sac et préserver la longévité du sac dans le temps.
Appelle-moi Marignan
Bref, il m’aura donné du fil à retordre ce sacré Marignan. Mais il a quand même une bonne gueule avec son format A4, ses poches, son mousqueton, son mix de tissus et même – quand cela est possible- sa petite pochette assortie réalisée avec les chutes de coupe du sac.
C’est probablement le travail le plus abouti que je vous présente – autant dans la réflexion, les finitions, la démarche. Alors j’espère qu’il vous plaira. Dites-moi moi ce que vous en pensez en commentaire!